La convention collective des fleuristes est un accord entre salariés et employeurs ayant comme but de les protéger. Elle contient les dispositions qui régulent le métier de fleuriste. Pour le salarié, c’est une référence des conditions d’exercice et de revenus, mentionnés dans son contrat de travail. Elle contient par exemple la grille des salaires, et les modalités à suivre, en cas de rupture de contrat de travail.

1 - Qu’est-ce qu’une convention collective ?

Les conventions collectives définissent les conditions de travail et d’emploi, les avantages accordés, et les garanties sociales des salariés. 

Contenu d’une convention collective

Une convention collective traite des points suivants :

  • La grille des salaires,
  • Les primes éventuelles,
  • Le mode de calcul des congés payés,
  • Les préavis en cas de rupture de contrat de travail,
  • La mutuelle et la prévoyance,
  • Le calcul des indemnités en cas de rupture de contrat de travail,
  • La valeur des congés pour événements familiaux,
  • Le calcul du complément de l’employeur en cas de maladie,
  • Le régime applicable pour les jours fériés.

 

2 - La convention collective nationale des fleuristes

La convention collective des fleuristes du 21 janvier 1997, définit les condition de travail et les garanties sociales des fleuristes. 

À titre d’exemple, nous mentionnons les salaires, et un cas de rupture de contrat de travail. Vous pouvez l'acheter ici.

 

Les salaires

Les salaires minimaux conventionnels des fleuristes pour l’année 2016, sur une base de 151, 67 heures, sont : 

Niveau Échelon Coefficient Salaire minimal
I 1
2
3
110
120
130
1 485,06 €
1 490,69 €
1 499,94 €
II 1
2
3
210
220
230
1 510,29 €
1 515,46 €
1 525,82 €
III 1
2
3
310
320
330
1 536,16 €
1 546,50 €
1 593,04 €
IV 1
2
3
410
420
430
1 629,22 €
1 655,12 €
1 686,14 €
V 1
2
3
510
520
530
1 820,63 €
1 924,06 €
2 027,51 €
VI 1
2
3
610
620
630
2 151,64 €
2 307,02 €
2 534,38 €
VII 1
2
3
710
720
730
3 186,08 €
3 351,60 €
3 517,11 €

 

Rupture d’un CDI pour motif personnel 

L’employeur qui envisage de licencier un salarié pour motif personnel, doit respecter les formalités suivantes :

  • Convocation à un entretien préalable par lettre recommandée avec accusé de réception, ou lettre remise en mains propres contre décharge. Elle prévoit pour le salarié la possibilité de se faire assister par une personne, soit appartenant obligatoirement au personnel de l’entreprise, soit une personne extérieure choisie sur une liste dressée par le préfet du département, dans le cas où il n’existe pas de représentant du personnel dans l’entreprise. 
  • Respect d’un délai minimum de 5 jours ouvrables, entre la date de réception de la convocation, et la date de l’entretien. 

Si après l’entretien, l’employeur maintient sa position, il notifiera la rupture du contrat de travail, par lettre motivée en recommandé avec accusé de réception, au moins 1 jour franc, après la date de l’entretien. 

 

 

A lire :

Fédération Française des Fleuristes