Pour lancer un commerce de plantes, en créant une boutique de fleuriste, il est indispensable de bien étudier le secteur d'activité et le lieu d'implantation. Le porteur du projet doit impérativement se poser les bonnes questions pour mettre toutes les chances de son côté.

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Se poser les questions avant de débuter

 

 

1 - Sur le plan personnel

Les bonnes questions

Quelles sont mes motivations pour ce projet ?

Comme pour toute chose qu’on entreprend dans la vie, définir ce qui nous motive sera le moteur pour la réussite. À chaque moment de doute, vous pourrez venir vous ressourcer là où tout a commencé. Vous pourrez également vous assurer que ce qui vous pousse à agir en vaut réellement la chandelle.

Mon entourage me soutient-il dans mon projet ?

Avoir l’appui de sa famille, ses amis et ses proches est très important lorsqu’on souhaite ouvrir son entreprise. Vous savez que vous pourrez compter sur eux pour vous donner leur avis objectivement sur tout ce qui pourrait faire défaut. Vous trouverez également auprès d’eux le réconfort dont vous aurez certainement besoin. Ils pourraient, aussi, vous soutenir du mieux qu’ils peuvent financièrement.

Ai-je une nature “commerçante” ? Ai-je un bon contact avec les gens ?

En devenant propriétaire de votre propre fleuristerie, vous serez en contact direct avec tous les clients. Vous devrez donc être une personne au contact facile et qui saura donner les bons conseils à ses clients. Ce côté-là fait partie intégrante du métier de fleuriste et vous devrez en être doté.

Suis-je capable de faire face aux coups durs ?

Comme dans tout business, vous serez très certainement confronté à des situations difficiles. Vous passerez également par des crises dont les raisons peuvent être aussi bien internes qu’externes. Vous devrez donc savoir si vous aurez les nerfs assez solides pour ne pas lâcher au bout du premier échec. Si vous saurez vous ressaisir au bon moment et rebondir sur vos jambes. 

 

 

2 - Sur le plan professionnel

Ai-je les compétences nécessaires à l’ouverture de ma boutique de fleur ?

Pour pouvoir exercer le métier de fleuriste dans votre propre boutique, vous devrez être doté de certaines compétences. Vous devrez avoir l’œil pour offrir les meilleurs agencements floraux possibles, un esprit créatif et artistique et avoir le sens du détail. Il vous faudra maîtriser la botanique et l’horticulture pour vos réalisations florales. Vous serez également amené à gérer et à suivre les commandes et les stocks. Ce sont autant de qualités indispensables qui vous permettront de gagner le cœur de votre clientèle et gérer à merveille votre boutique. Il existe plusieurs formations qui pourraient combler vos lacunes si vous en avez.

Quel est l’état économique du secteur des fleurs ?

Avant de se lancer, avoir une vision globale de l’état économique du secteur est un must. Cela sera déterminant quant à la décision à prendre de poursuivre votre projet ou pas. Il sera donc bon de noter que le marché des fleurs est un marché atemporel qui résiste parfaitement aux crises. C’est sûr qu’avec 92 % des Français qui recourent aux services d’un fleuriste de façon occasionnelle, le secteur a de quoi résister. Mais cette résistance en prend un coup quand on sait que le panier moyen des consommateurs est en baisse. 

Sachez également que la grande vague des nouveaux jeunes fleuristes arrive. Car, le secteur est en train de se renouveler avec tous ces employeurs qui tenaient jusque-là les rennes et qui prennent leurs retraites. 

Comment réussir la gestion de sa boutique de fleurs ?

Le plus difficile quand on ouvre son propre commerce est de réussir dans sa gestion. C’est là qu’avoir quelques pratiques routinières va servir. Pour pouvoir suivre l’évolution de ses ventes et de son stock, il vaut mieux se munir d’un suivi journalier pour pouvoir se fournir en les quantités qu’il faut en évitant tout gaspillage et pertes. Il faut également connaître la provenance des revenus de l’activité pour pouvoir diriger ses ventes au mieux. Il est enfin impératif de bien surveiller ses charges et de maîtriser son résultat. 

 

 

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Financement