3 questions à se poser quand on reprend une Fleuristerie
Pour lancer un commerce de plantes, en reprenant une boutique de fleuriste déjà existante, il est indispensable de bien étudier l’activité en cours. Le porteur du projet doit impérativement se poser certaines questions qui doivent être le centre de son intérêt pour mettre toutes les chances de son côté.
1 - Ce qu’il faut savoir avant de se lancer
La reprise d’un magasin de plantes est une idée qui paraît très intéressante pour de nombreux porteurs de projets en France. Cette ébauche doit être étudiée dès le début, avec une réflexion orientée qui exige certaines connaissances.
Outre la formation au métier de fleuriste, il existe certains atouts qui peuvent faciliter le lancement de ce type de projet. Comme le lancement de tout commerce de proximité, l’ouverture d’une boutique de fleurs dépend de plusieurs conditions, dont, la plus importante, est «l’emplacement du commerce».
Par ailleurs, il est indispensable de bien évaluer la situation et le passé de la société à reprendre. Ainsi, il faut prendre en considération la taille de l’entreprise, connaître le secteur d’activité et viser une zone géographique optimale pour une activité de vente.
Parce que la vente de fleurs va vivre avec la proximité de la clientèle de proximité, on ne peut pas délier le commerce et ses différents métiers du territoire.
L’étude de ces éléments est réalisée en fonction de plusieurs facteurs, mais aussi, en fonction du budget maximum dont dispose l’entrepreneur.
Par ailleurs, connaître le métier avant de reprendre un fleuriste peut s’avérer très important pour plusieurs raisons :
Être à la tête d’une entreprise de commerce de proximité est une responsabilité qui exige une formation dans un centre spécialisé dans les métiers des fleurs, qui se conclut par un CAP ou un BP. Avant de contacter le cédant, il faut chercher une société qui s’adapte au profil du porteur du projet et se poser les bonnes questions qui aident à aiguiller le choix afin d’augmenter les chances de la réussite.
2 - Les questions à se poser
Dans la vie, il existe des changements qui peuvent orienter le parcours professionnel d’un entrepreneur.
Étudier la reprise d’une fleuristerie commence forcément par l’analyse de la société visée.
Il faut, donc, déterminer la taille de l’entreprise, connaître le métier et viser la bonne zone géographique en prenant en considération les moyens financiers nécessaires.
Outre les caractéristiques de la société, l’emplacement géographique et le budget, il existe des repères décisifs pour reprendre un fleuriste. Ainsi, il faut orienter l’étude de son projet en fonction de certains éléments en se posant certaines questions :
a. Qu’inclut le rachat du fonds de commerce d’une fleuristerie ?
Alternative efficace à la création des entreprises, le rachat des fonds de commerce permet de profiter d’une activité en cours, qui offre des opportunités de réussite plus importantes.
En France, cette perspective intéresse beaucoup de professionnels fleuristes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat, avec l’intention de profiter de certains bénéfices proposés par une fleuristerie active.
L’acheteur, donc, le futur propriétaire du commerce, reprend le fonds de commerce proposé par le cédant et acquiert ainsi lors de cet achat des éléments qui ne sont pas matériels : la clientèle, l’enseigne ou le nom de marque, le droit au bail, les licences, les autorisations administratives obligatoires pour l’exercice de l’activité des fleuristes, les contrats de travail et les contrats d’assurances.
Par ailleurs, l’entrepreneur achète également des éléments matériels tels que les machines, les outils de travail des métiers des fleurs, les véhicules, les stocks de marchandises et les matières premières.
b. Comment faire une estimation correcte du fonds de commerce ?
L’estimation financière du fonds de commerce est une étape indispensable lors de la reprise d’un magasin de fleurs. Cette opération peut être réalisée suivant plusieurs méthodes et varie en fonction de plusieurs facteurs qui peuvent impacter la valeur du fonds de commerce et fausser les calculs.
Il est possible de faire une valorisation financière en se référant aux chiffres et en comptabilisant le chiffre d’affaires et les résultats ainsi que les différents bilans de du fleuriste dans le passé et jusqu’au jour de la vente.
Par ailleurs il est possible d’obtenir une moyenne des différentes valorisations pour réaliser la première estimation de la valeur du fonds de commerce.
En outre, il est possible d’analyser le fonds de commerce en fonction d’autres facteurs pour pondérer l’estimation réalisée.
c. Qu’est-ce qu’il faut vérifier avant de signer le rachat ?
Pour limiter les risques et éviter les mauvaises surprises pouvant survenir suite à la reprise d’un commerce de fleurs, il est possible de :
Après l’analyse des lieux, l’étude du marché et de la concurrence, il ne faut pas négliger le comportement du vendeur et les raisons pour lesquelles il souhaite céder son activité de fleuriste et avoir d’autres projets de vie après la cession.
Le bilan financier individuel et l’analyse du chiffre d’affaires de la société à acheter sont des éléments qui aiguillent encore plus l’entrepreneur dans sa démarche pour reprendre un fleuriste.
Par la suite, il est indispensable de se pencher sur les droits transmis et les perspectives dans le futur.
Lors de toutes ces étapes, l’aide d’un professionnel qui accompagne l’acheteur dans les différents processus, peut s’avérer d’une grande importance.
Toujours savoir pourquoi le vendeur cède son activité