En France, de nombreux entrepreneurs sont séduits par l'idée de devenir fleuriste et lancer leur propre boutique de fleurs. Il est donc important d'explorer les différentes possibilités de travail comme fleuriste. En effet, pour vendre des fleurs, on peut créer sa propre boutique, racheter un fond de commerce déjà existant, faire partie d'un réseau de franchise ou encore, choisir la liberté totale et devenir fleuriste ambulant.

1. Créer sa boutique | 2. Reprendre une boutique existante | 3. Se franchiser | 4. Etre libre

 

1. Créer sa fleuristerie

La création d'une boutique de fleurs est dans la plupart des cas la première chose à laquelle va penser un fleuriste. Dans ce cas, il devra tout connaître sur la création d'une fleuristerie pour que cet investissement puisse réussir et que son entreprise soit rentable. On peut être très talentueux et avoir les meilleures idées pour les bouquets et les compositions florales, mais il ne faut surtout pas oublier, la fleuristerie est avant tout un commerce qu'il faut faire tourner.

a - Avant de se lancer

Avant de commencer à penser à ce bouquet ou à cette plante qui fera plaisir au client, il faut d'abord bien se renseigner. Entre les lois qui régissent la profession ainsi que le choix de son statut juridique, le métier en lui-même et une introspection pour savoir si on possède la passion pour faire réussir son projet, il faut en connaître le maximum. Car oui, un fleuriste est un chef d'entreprise et n'est pas seulement là pour vendre un bouquet de fleurs.

b - Avoir un business plan solide

L'élaboration d'un plan de développement ou business plan est une étape cruciale. Il faut qu'il soit fait avec le plus de soin et d'attention possible pour élaborer sa stratégie de développement. On va donc étudier le marché, savoir ce qui marche ou pas, les techniques de marketing, les tendances et les spécificités de la région de France dans laquelle la fleuristerie sera créé.

c - Choisir le lieu d'implantation

Où ouvrir sa boutique est sans doute une des questions les plus importantes à se poser. Il faut prendre en compte le trafic de piétons, la concurrence et la possibilité de développement. La réussite et la faillite dépendent intégralement au lieu d'implantation.

d - Penser au différents moyens de financement

Outre l'apport de fonds personnels, on peut souvent compter sur plusieurs autres sources de financement qui vont grandement aider l'ouverture d'un commerce de fleurs. Un fleuriste fera donc appel aux aides publiques, prendra un crédit bancaire, et au Business Angel. Il faut juste que l'apport personnel corresponde au minimum au tiers de la somme investie.

 

 

2. Reprendre une boutique existante

Un commerce déjà établi, une clientèle déjà là et une équipe bien rodée sont des arguments qui vont rendre l'idée de reprendre un commerce de fleurs très séduisante. Cependant, ce rachat n'est pas une chose évidente et il faut bien étudier cet investissement pour ne pas se ruiner en procédant à cette vente.

a - Interrogations à avoir avant d'acheter une fleuristerie

  • Pourquoi l'ancien propriétaire désire revendre son magasin de fleurs ?
  • Qu'est-ce qu'on va obtenir quand on va acheter le fond de commerce ?
  • Quelle est la rentabilité de cette boutique de plantes.

b - Élaboration d'un business plan

Cela va sans dire que l'élaboration d'un plan de développement est nécessaire avant d'acheter tout commerce et spécialement une fleuristerie. L'entreprise peut être déjà un succès, mais il faut tout de même établir les éléments qui on en fait la réussite et les autres qui devront être améliorés. Ce business plan aura un impact sur la vie de tous les jours et sur la rentabilité du magasin.

c - Comment se financer

Si on arrive à obtenir le tiers des fonds requis pour l'achat, plusieurs moyens sont mis à disposition d'un fleuriste pour racheter une boutique de fleurs. Plusieurs types de prêts qu'ils soient personnels ou professionnels, ainsi que certaines aides publiques.

 

 

3. Devenir fleuriste franchisé

Choisir la franchise, c'est choisir un modèle de développement sûr. En effet, on va adopter tout ce qui a marché avec d'autres boutiques de fleurs sur toute la France et on va l'appliquer sur la sienne. Le nom de l'enseigne sera adopté pour donner une reconnaissance immédiate à la boutique, l'approvisionnement en plantes et en fleurs se fera avec les grossistes exclusifs à la franchise de fleuristes et en plus, on le savoir-faire déjà perfectionné est transmis. En outre, la présentation des locaux va émuler le reste des chaînons de la franchise et on obtient une assistance commerciale en plus de tout cela.

Bien évidemment, il faudra choisir la bonne franchise qui apportera le plus à la boutique en terme de reconnaissance, savoir faire et aide au développement.

Finalement, il ne faut pas oublier que faire partie d'une franchise n'est pas gratuit. Il faudra payer des frais d'entrée qui vont varier entre 50 k€ et 90 k€.

 

 

4. Etre fleuriste ambulant

La vente de fleurs n'est pas spécifiquement liée à un local. En effet, il est possible d'avoir un commerce de fleuriste ambulant. Que ce soit avec une caravane traditionnelle, une carriole, ou dans un Flower Truc, les possibilités d'aller vers le client sont là.

Cependant, on ne va pas prendre ses bouquets et plantes et aller directement les vendre dans la rue. En effet, il faut tout faire dans le cadre de la loi pour créer son commerce ambulant. Certaines démarches administratives sont à suivre pour être en règle avec le RCS, obtenir une assurance auprès de la CFE et avoir une autorisation d'activité non-sédentaire de l'URSSAF.

En outre, le fleuriste ambulant devra obtenir certaines autorisations de la part des autorités locales. Par exemple, afin de stationner quelque part en ville, que ce soit dans la place centrale ou près du marché, c'est à la mairie qu'il devra s'adresser.

Cette activité offre beaucoup d'avantages surtout financiers vu que le fleuriste n'aura pas de loyer à payer, moins de charges et surtout un rapprochement des clients, là où ils sont. Cependant, il faut toujours penser qu'il s'agit d'une branche de métier comportant certains risques à prendre en compte comme les aléas de la météo. De plus, les autorisations sont généralement temporaires et il n'est pas rare de se les voire révoquer.

 

 

 

Autre possibilité :

Etre salarié